Il m’a dit : Capitaine, préparez-vous à une seconde vague.
J’ai répondu : je ne sais pas si le bateau va tenir le coup. Ca fait six mois qu’on écope, qu’on tambouille, que l’on conjugue nos talents et que l’on convoque nos ami.es, nos étoiles. Qu’on fait bonne figure aussi, que l’on sert les dents en gardant le sourire, pour ne pas sombrer, impactés que nous sommes aussi par le naufrage de la restauration et des commerces de bonne chère. De bonne grâce on va y retourner, se confiner dans des pâtes feuilletées et des effluves de cuisine. Je vais m’y recoller, parce que je peux vivre de rien mais pas sans vous...